La Bourse de Paris perd 1,09% vendredi matin après avoir cédé 1,22% jeudi
La Bourse de Paris subit un net recul vendredi, dans l'attente d'un indicateur d'inflation aux États-Unis, scruté après que la Réserve fédérale (Fed) a réduit mercredi drastiquement ses perspectives de futures baisses de taux.
L'indice vedette CAC 40 reculait vers 09H00 GMT de 1,09%, en baisse de 79,24 points, à 7.215,13 points. La veille, il avait subi une nette baisse de 1,22%, à 7.294,37 points.
"Les investisseurs seront attentifs à l’indice PCE d'inflation" aux États-Unis, selon les analystes de Natixis.
Cet indicateur est la mesure de l'inflation privilégiée par la Fed pour déterminer sa politique monétaire. Les chiffres de novembre seront publiés à 13h30 GMT.
Il sont attendus en hausse, à 2,5%, contre 2,3% en octobre, selon les analystes cités par Factset.
Les marchés vont particulièrement scruter cet indicateur, après la forte déception provoquée cette semaine par les déclarations prudentes de la Fed sur ses futures baisses de taux.
L'institution a abaissé son taux directeur mercredi, mais ne prévoit plus que deux réductions supplémentaires en 2025, alors qu'elle tablait jusqu'ici sur quatre coups de rabot.
Cette annonce a fait flamber les taux obligataires. Les emprunts deviennent donc plus rémunérateurs, ce qui explique pourquoi les investisseurs délaissent les actions.
Vers 9H00 GMT, le rendement à dix ans français atteignait 3,12% contre 3,11% la veille.
Les marchés attendent également une publication vers 15H00 GMT de l'Université du Michigan, qui donnera des informations sur l'inflation future aux États-Unis.
En France, la difficile formation du gouvernement de François Bayrou reste scrutée.
Le Premier ministre a promis jeudi de le présenter "avant Noël" et a appelé les partis, hors RN et LFI, à y entrer, tentant d'attirer la gauche en se disant prêt à "reprendre sans suspendre" la réforme des retraites.
Il a dit "croire" à une alternative à l'âge légal de départ à 64 ans, irritant majeur de la dernière réforme adoptée en 2023, mais pas à ce que cette dernière soit in fine purement et simplement abrogée.
Orange signe avec Disney
Le groupe français de télécom Orange (-0,76% à 9,40 euros) et The Walt Disney Company ont annoncé vendredi un "accord de distribution" des contenus et chaînes Disney et notamment des films quatre mois après leur sortie, jusqu'alors diffusés via Canal+.
E.Hughes--MC-UK